jeudi 19 mai 2011

Pour une meilleure intégration de la jeunesse aux principes de la nation

Pour une fois, je reprends ci-dessous les conclusions qu’un groupe d’étude de l’UMP a émises pour une meilleure intégration de la jeunesse. Je le fais car je crois que ce groupe propose des pistes intéressantes. Pour autant, en qualité de père d’un adolescent qui réussit plutôt bien et d’enseignant il me semble qu’une grande partie de la jeunesse s’intègre plutôt bien. Les jeunes français s’estiment (à 83 %) heureux individuellement mais ne sont plus que17% à penser que l’avenir de leur pays est prometteur, à l’inverse des jeunes Chinois, ou Indiens très confiants en l’avenir de leur pays et de leur propre avenir. Etrangement, cet indice est proportionnel à l’évolution des PIB des pays concernés. Devons-nous donc chercher la solution au niveau des conséquences ? Nul doute que tous les dirigeants politiques ou économiques cherchent désespérément des solutions pour retrouver d’excellents niveaux de croissance.

imageUne section métiers-études en 3ème , un service civique obligatoire… Telles sont les propositions de l’UMP pour faire de la France un pays où chaque jeune peut découvrir et exprimer son potentiel…

Comment recréer un lien entre le jeune et la nation ? Comment recréer un lien entre le monde éducatif et le monde du travail ? Telles étaient les 2 grandes questions qui ont dominé, mardi 17 mai, le premier forum de Génération France consacré à la Jeunesse dans le cadre de l’élaboration du projet UMP pour 2012.

« Dans le projet présidentiel, il y aura une part majeure consacrée à la jeunesse, à l’avenir de la jeunesse », annonce Jean-François Copé déterminé à ce que de nouveaux chemins de réussite individuelle ou collective soient tracés, organisés pour la jeunesse de notre pays, pour l’avenir de notre pays.

« Les jeunes Français ont du mal à se projeter professionnellement dans l’avenir. L’angoisse de la société les a contaminés », note Frédéric Dabi, directeur du département Opinions de l’IFOP.

Un constat qui s’oppose à une réalité vécue par Rafik Smati, jeune entrepreneur : « La jeunesse française est ultra créative, connectée, possède une remarquable facilité de synthèse. Elle est partie intégrante de notre jeunesse mondiale. Nous avons le devoir de l’accompagner dans cette accélération ».

Une préoccupation qui rejoint celle de Luc Chatel, ministre de l’Education soucieux au niveau du Gouvernement et de la majorité « de faire en sorte que les jeunes aillent au bout de leur projet ».

Et pour mieux déterminer le projet professionnel des jeunes, Génération France propose que l’on créé en troisième, dans le cadre du cursus général, une section métiers-études à l’instar des sports-études pour sensibiliser les jeunes aux métiers. La matinée serait ainsi consacrée aux cours fondamentaux et l’après-midi à la découverte de métiers, de l’artisanat et des savoir-faire techniques. Le collégien aura ainsi en main des cartes supplémentaires quant à son avenir et pourra choisir en seconde, son parcours : général ou professionnel.

« On a un problème récurrent dans le pays : l’orientation », appuie Nadine Morano, ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, qui voit à travers cette proposition une façon de « revaloriser ce qui a été dévalorisé : l’intelligence de la main ».

Autre préoccupation de Génération France, comment recréer le lien entre le jeune et la nation ? Comment aider les jeunes à devenir acteur au quotidien au sein de la communauté nationale ? Ce sens du « service à la nation » a disparu en même temps que le service militaire qui était un véritable creuset social en même temps qu’il permettait de donner à toute une génération des repères, des valeurs.

D’où l’idée de Génération France de créer un service civique obligatoire, rendez-vous incontournable des jeunes entre 18 et 25 ans pour une durée de 4 mois, l’occasion pour chacun de mettre ses compétences et ses talents au service de la solidarité nationale et de l’engagement dans le cadre de missions de service public ou d’intérêt général.  Cette période de 4 mois serait précédée d’une plus courte de 15 jours dédiée à l’éducation civique et au devoir de mémoire et pendant laquelle chaque jeune définirait son projet personnel de service civique.

« L’idéal ce serait une période de 6 à 9 mois car ce serait une vraie étape de vie qui, au-delà du brassage des populations, permettrait de changer le regard des jeunes sur la nation, sur leur pays », ajuste Marier Trellu-Kane, présidente d’UNIS-CITE (association qui organise et promeut le service civique).

« Ce serait un moment idéal, un véritable carrefour qui agirait comme une boussole », s’enflamme Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général-adjoint de l’UMP, heureux une nouvelle fois que notre formation politique et la galaxie de clubs et think-tanks de l’UMP tiennent envers les jeunes un discours d’encouragement et de confiance.

Selon Jean-François Copé. « Demain, le monde sera encore plus complexe qu’aujourd’hui. Il faut donner à la jeunesse les outils pour appréhender son avenir avec assurance. Une jeunesse sûre d’elle-même, éduquée, compétente, ouverte sur le monde… Voilà les qualités qu’il faut encourager ! »

 

Nous voilà à nouveau proche d’un service publique que l’on appelait, il n’y a pas si longtemps service militaire. L’objet civile est intéressant à plus d’un titre pour autant qu’un réel brassage de population intervienne tant sur le plan géographique que social.

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